Au delà du sushi
Une des premières impressions arrivés au Japon : celle de se promener dans un restaurant japonais énorme ! Le nombre impressionnant de petits restaurants, mais surtout l’odeur reconnaissable de la cuisine japonaise : un mélange de shoyu, de bouillon et de friture… de quoi donner faim même au moins foodie !
Bien accompagnés au début de notre séjour, on a eu la chance de pouvoir s’aventurer dans des endroits pas forcément très « tourist-friendly », comprendre pas de menu en anglais, ni de photo, bref, un véritable casse-tête pour le non-japonophone. On a débuté par un grand repas de famille, dans un restaurant traditionnel de katsu à Yokohama. Assis par terre, dans un joyeux brouhaha mêlant japonais, chinois et quelques pointes d’anglais, nous nous sommes régalés de sashimis et de viande & poisson panés à la japonaise.
Le collègue japonais d’Olivier, tout droit sorti d’un groupe de J-Pop, nous a son tour emmené pour une soirée lost in translation. On a ainsi découvert « Ebisu Yokocho », un petit complexe de petites ruelles intérieures pleines de charme, remplies de petits bars/restaurants. Un endroit vraiment sympa, où on s’est arrêté à un stand de barbecue. Sur notre petite plaque, Kentaro nous a fait cuire de la super bonne viande (porc et bœuf), le tout arrosé de bières japonaises.
La soirée s’est ensuite enchaînée dans un izakaya (bar japonais), l’occasion de regrignoter un peu. On a ainsi testé quelques petites assiettes à base de poisson, très frais et très très bon !
On a retenté l’expérience de l’izakaya le lendemain, dans un endroit un peu moins chic mais bien sympa ! Installés dans une petite salle traditionnelle avec tables basses, sans chaussure, les pieds sous le niveau du sol, on a passé la soirée à refaire le monde, autour de bières et de yakitoris.

Un de mes objectifs était de pouvoir tester différentes sortes de ramen. Vu le nombre de plats à manger, on n’a pas pu y aller tant de fois que cela, mais on a quand même pu goûter à 3 différents types de ramens 🙂 Le premier, un black pepper tonkotsu ramen, classique mais bon, dans un ramen shop pas loin du Airbnb, choisi complètement au hasard. La deuxième fois, sur recommandation du collègue japonais d’Olivier, nous avons testé le ramen au yuzu du grand favori local Afuri (recommandé dans les guides également). Après avoir dérangé le staff car incapable d’utiliser la machine pour commander (pas d’explication en anglais bien sûr), on s’est attablé autour de la grande cuisine ouverte pour (tenter) de slurrper ces superbes nouilles, dont le petit goût citronné ajoute véritablement du peps au plat. Plus léger mais tout aussi savoureux (si ce n’est plus) qu’un bol classique de ramen, celui d’Afuri parait plus sain (surtout la version Yuzu Shio) et donne envie d’en remanger tous les jours ! Un gros coup de cœur pour nous !
Après pratiquement une heure de queue, on avait bien mérité notre dernier bol de ramen ! Après avoir escaladé l’étroit petit escalier au bout duquel nous attendait le distributeur (qu’on a réussi à utiliser du premier coup cette fois !), on est entré dans une toute petite échoppe dans laquelle peuvent tenir peut-être 10 personnes maximum, pour déguster le fameux Niboshi Ramen de Nagi. Celui-ci se distingue par son bouillon au « niboshi » (petites sardines séchées) aux arômes riches et savoureux. Un poil trop salé sur le long terme, ce ramen reste une découverte intéressante et surprenante.
Dans la catégorie nouilles, on également mangé soba et udon, très bon à chaque fois (pour les non connaisseurs, soba = nouilles fines au sarrasin, udon = nouilles épaisses à base de farine de blé). Simple mais toujours efficace !
Quand on pense au Japon, on pense forcément à tous leurs petits plats bien présentés et colorés et aux bentos. Arpenter les sous-sols des « department stores » ou des grandes stations de métro, c’est saliver devant les stands de chocolats, de sushis, de boulangerie et de plats préparés ; être émerveillé par tous ces petites présentations colorées ; et se retrouver à faire quatre fois le tour soit parce qu’on s’est perdu, soit parce qu’on hésite trop entre les différents mets. Parce que ça donne forcément envie, et pour profiter du beau temps et des parcs, on a donc pris par deux fois des bentos à emporter :
Et parce qu’au Japon il faut vivre comme les japonais (et aussi parce que c’est trop bon), je me suis même fait un onigiri en petit-déjeuner !
Autre spécialité que je ne voulais absolument pas manquer : l’okonomiyaki, qui me rappelle tant Lucile Amour & Rock’n’roll (« tonton, des crêpes ! » dixit Roméo). On s’est donc arrêté dans un restaurant spécialisé avec ma cousine, où les okonomiyaki peuvent être faits soi-même sur la plaque au milieu de la table. On a laissé faire la serveuse, qui nous a gentiment étalé la préparation (pâte à base d’œuf, de farine, de dashi – sorte de bouillon de poisson – et de chou blanc) avec les ingrédients choisis ; ma cousine a ensuite pris la relève pour assurer la cuisson et la préparation finale. Un moment de cuisine bien sympa, avec des takoyaki (boulettes de poulpe) en entrée en attendant, que demander de plus ?
Si le fast-food est souvent associé au burger & frites, au Japon, c’est une toute autre histoire ! Et oui, les ramen shops sont sans doute un des endroits de restauration rapide le plus commun ! On a eu le temps à chaque fois de voir passer au moins deux voire trois personnes différentes à une place à chaque fois que nous sommes allés manger ramen… Bien qu’on ne soit pas particulièrement connus pour notre rapidité quand il s’agit de manger, je pense que cela donne quand même une bonne idée. Outre les ramens, nous avons également testé une chaîne de gyūdon (bol de riz avec du bœuf) et de omu rice (riz à l’omelette japonaise).
Et pour rendre hommage à notre crêperie préférée à Paris, il nous fallait bien tester l’original à Tokyo ! Direction donc Breizh Café où on a passé une soirée bien sympa !
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